C'est en ces termes que Samuel Petit a introduit hier son article dans le Télégramme consacré à la situation du chômage en Bretagne.
En effet la situation économique semble toujours aussi tendue.
Difficile alors dans ce contexte de comprendre la position du Gouvernement de geler tout nouveau contrat en insertion.
Et de n'accepter que le renouvellement de Contrats dans les Chantiers d'insertion en excluant les autres postes portés notamment par les associations et les collectivités territoriale.
Position en effet confirmée par la DIRECCTE ce week-end, après une nouvelle réunion en fin de semaine en Préfecture de Région.
On est là bien loin du volontarisme Gouvernemental affiché au moment du plan de relance au plus fort de la crise, loin des quasi-injonctions des Préfets, incitant les acteurs locaux à embaucher à tour de bras.
Il est vrai qu'aujourd'hui ce Gouvernement est en quasi faillite budgétaire !
Le 29 octobre dernier, j'ai rencontré à ce sujet le Collectif représentant les structures d'insertion du département, dont la Présidente des JDK, plus inquiètes que jamais par la situation en présence et par l'avenir.
En effet, à très court terme et si la situation ne devait pas évoluer positivement c'est bien l'équilibre économique de ces acteurs sociaux et du développement économique de notre département qui serait en fait en jeu.
Avec une incapacité du Conseil général à pallier aux nouvelles carences de l'Etat.
De nombreux élus sont intervenus à ce sujet.
Nous devons poursuivre activement cette mobilisation. Car il en va du quotidien de personnes fragilisées éloignées voire très éloignées de l'emploi et qui ont absolument besoin de la solidarité nationale pour appréhender leur avenir avec confiance et détermination.
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