" Dernière audience au Tribunal d'Instance de Quimperlé ?
Et bien tant que le Conseil d'Etat n'aura pas rendu son avis sur le recours introduit par l'Association des Petites Villes de France, il nous est encore permis de croire en la devise de notre République et en ses institutions.
Un recours introduit devant le Conseil d'Etat en réponse à la brutalité de ce gouvernement qui a ignoré ces deux dernières années les élus locaux, les territoires, et ceux qui y vivent.
Un gouvernement qui a rompu avec le pacte de solidarité républicaine d'aménagement du territoire, dont les services publics de proximité sont la pierre angulaire.
Les hôpitaux, les bureaux de Poste, les Tribunaux sont ainsi supprimés sans aucune discussion ni concertation, sans qu'aucune "étude d'impact" ne soit menée pour regarder les conséquences induites par de telles décisions, dictées par des considérations budgétaires de court terme.
Un Etat aux abois budgétaire, à forces de cadeaux fiscaux pour ses clientèles électorales.
Ce Pays mérite décidément mieux, la Bretagne et notre Pays également.
Le front uni des élus la semaine passée au Tribunal d'Instance portait ce message. La mobilisation citoyenne nous montre que notre Pays n'est pas à genoux et qu'il peut résister".
Ces quelques mots datent de novembre 2009.
Depuis le Conseil d'Etat a tranché. C'était vendredi dernier. Et malgré le fait qu'aucune étude d'impact préalable n'ait été faite pour mesurer les incidences de cette fermeture.
Des conséquences que l'on peut d'ores et déjà mesurer. 150 000 euros c'est le coût du transfert des tribunaux de Quimperlé et de Chateaulin vers Quimper.
Au delà de ces questions budgétaires ce sont bien les plus fragiles d'entre-nous qui paieront une fois de plus la note de ce déménagement du territoire.
Et le Point d'Accès au Droit qu'envisage de créer la mairie ne pourra apporter on le sait qu'une réponse partielle à ces derniers. Sur le dos des contribuables quimperlois qui plus est.
Et dire que deux jours avant Rachida Dati prêtait serment d'avocate au Palais de justice de Paris !
Très grosse déception pour le résultat de ce recours.
Il est vrai que le PAD n'est qu'un pis aller mais maintenant travaillons tous ensemble pour rendre un maximum de services à la population de Quimperlé et du territoire de compétence de l'ancien TI.
Rédigé par : Stéphane Guillevin | 23 février 2010 à 21:14
C'est faux de dire qu'aucune étude d'impact n'est réalisée. Par contre ce qui est vrai c'est que les conclusions de ces études ne vont pas dans votre sens.
Ce sont ceux qui sont au pouvoir qui décident monsieur...
Rédigé par : Jesus de Lahaut | 23 février 2010 à 17:41