Entre St Brieuc et Morlaix.
218 puis 222 kmh. Un jour historique auquel j'ai eu la chance de "participer".
Le fruit de l'effacement d'un passage à niveau. Une minute de plus de gagnée.
Une minute certes, mais une étape de plus de franchie pour atteindre l'objectif de mettre Brest à trois heures de Paris.
Un second "relèvement" après celui réalisé en 2006 sur "l'axe sud" sur la section Rosporden-Bannalec.
Un plan qui ne consiste donc pas seulement et simplement à relier Rennes à Paris, grâce à la LGV.
Mais le projet Bretagne à Grande Vitesse c'est donc bien de mettre Quimper et Brest à trois heures de Paris, de réduire à 59 minutes le temps de trajet entre Brest et Quimper et de relier Brest à Nantes et le sud-ouest de la France.
Pour donner enfin corps au Plan ferroviaire Breton. Vers 2014.
Une étape de plus de franchie grâce en particulier au concours financier des collectivités territoriales, dont la Région et le Conseil général du Finistère, qui ont accepté de prendre le relais de l'Etat, de la SNCF et de RFF.
D'autres effacements de passages à niveaux vont donc suivre, et des rectifications de courbes, notamment en Finistère.
L'intermodalité des gares, devra elle aussi être mise en oeuvre grâce à d'importants travaux de restructuration urbain pour créer de véritables pôles d'échanges multimodaux. Dix projets en Bretagne dont trois en Finistère, Morlaix, Brest et Quimper.
Autant de chantiers nécessaires à l'attractivité de la Bretagne et de notre département, à son accessibilité et son dynamisme économique.
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