Depuis le début des années 90, on assiste à un regain d’intérêt pour les piscines tant sur le plan national que régional.
Dans ce contexte, le Conseil général du Finistère a confié à la Société d’Aménagement du Finistère (SAFI) le soin d’établir un « état des lieux prospectif des piscines du Finistère » afin de disposer d’un diagnostic précis sur les piscines existantes ainsi qu’un recensement des projets de construction ou de réhabilitation de piscines.
Cette étude, portant sur l’état des équipements existants et leurs besoins de rénovation et sur les projets de création de nouveaux équipements, a servi de socle à la nouvelle politique d’aide aux investissements adoptée en mai 2002 par le Conseil général. Cette politique départementale d’aide à l’investissement pour les piscines vise cinq priorités que l’Assemblée départementale a décidé de promouvoir :
- favoriser le maintien des populations et le développement touristique des zones rurales ainsi que des zones sous-équipées ;
- répondre aux besoins des scolaires et en particulier des collèges ;
- tenir compte des besoins du mouvement sportif départemental ;
- œuvrer au rayonnement extérieur du département ;
- orienter sa démarche dans un souci général d’aménagement du territoire, basé sur les groupements de communes, et la pérennité notamment financière des équipements de baignade.
Pour ce faire, trois principes opérationnels tirés des conclusions de l’étude guident la démarche du Conseil général :
- la reconstruction ou la réhabilitation lourde des établissements existants ;
- le souci de répartition d’équipements de taille moyenne en phase avec les attentes actuelles du public correspond mieux au souci d’aménagement sportif du département que la concentration de quelques rares équipements d’envergure ;
- la maîtrise d’ouvrage intercommunale à privilégier car elle permet une mutualisation des coûts et favorise l’intérêt général de la population concernée.
Le niveau d’intervention du Département est déterminé en fonction de la taille des bassins, suite aux conclusions de l’étude « piscines » réalisée en 2002 et dont l’état des lieux a été actualisé en février 2009. La Safi a confirmé les constats effectués en 2005 : l’importante concrétisation des projets de construction ou de réhabilitation de piscines, l’intercommunalité comme territoire pertinent de mise en œuvre.
Comme prévu, le parc finistérien de piscines sports loisirs a doublé depuis 2005, passant de 9 équipements réalisés en 2005 à 18 aujourd’hui, y compris les 2 projets concernant Quimperlé et Rosporden (respectivement prévu pour septembre 2009 et pour avril 2010).
Sur les 18 piscines sports loisirs existantes ou en projet, 14 sont sous l’égide d’un établissement public de coopération intercommunale, 2 sont privées et 2 communales .
Le Conseil général, lors de la Commission permanente du 3 mars 2008 a attribué à la CC du Pays de Quimperlé une subvention d’un montant de 470 422 €.
Ce sont tous ces éléments que j’ai tenu à porter à la connaissance des invités de vendredi soir.
Un vari grand moment de bonheur pour moi, pour tous mes collègues élus de la COCOPAQ, ceux qui m'ont accompagné durant mon mandat, et ceux qui aujourd'hui épaulent Nicoles Morvan dans sa mission.
En effet, de tous les équipements de sports et de loisirs, la piscine est celui qui accueille le plus grand nombre d’usagers de tous âges et de toutes conditions. La natation est, en effet, avec le vélo le sport le plus pratiqué par les français (environ un tiers de la population dont plus de 50 % de femmes).
En résumé, un projet territorial de développement durable qui conjugue innovation technologique et environnementale (traitement de l'eau à l'ozone, chaudière bois, récupération d'eau...).
Maintenant nous n'avons plus qu'à tous nous jeter à l'eau !
Isa,
Comme promis la réponse technique de la Cocopaq
"IP : En moins d'un quart d'heure, j'ai pu voir ma fille et 3 autres petits (- de 4 ans) se casser la figure dans la pataugeoire, le carrelage est glissant, comme à Lorient vous allez je l'espère, fermer la piscine deux mois pour changer la mosaîque qui n'a pas d'anti dérapant
Nous avons observé le phénomène, mais dans un nombre de cas très limité (lorsque l’on rentre dans l’eau en courant). Au prochain arrêt technique, début janvier, des modifications seront apportées afin d’assurer un effet de non-glissance sur le 1er mètre d’entrée dans l’eau de la pataugeoire. (2 mois ne devraient pas être nécessaires à cette rectification à la marge.)
Mes deux filles font moins d'un mètre et ne savent pas nager, il n'était inscrit nulle part que nous devions emmené notre matériel...
Comme à l’Aquapaq Scaër, le matériel est prêté en fonction de la fréquentation des bassins et à discrétion des MNS. En forte fréquentation, il ne peut être distribué pour des raisons de sécurité, de surveillance et d’équité de traitement dans l’accueil de nos usagers.
Les murets dans l'eau ne sont pas visibles.
Vu avec l’architecte Jean-Yves Philippe ; la Cocopaq a demandé à ce que des trottoirs de faïence de couleur vive viennent coiffer ces murets dans le bassin de loisirs.
J'espère qu'il sera mis à disposition des écoles des brassards. Car il semble que cela ne soit pas prévu, travaillant auprès d'enfants et ayant deux petites filles, ce bassin ne me sécurise absolument pas.
Que cette maman soit rassurée, les conditions du public scolaire ont été élaborées en concertation avec les enseignants. La sécurité des publics accueillis est un fondamental pour tout gestionnaire d’établissement aquatique".
Amitiés
Rédigé par : Entre terre et mer | 14 octobre 2009 à 21:57
Isa,
J'ai testé pour la première fois vendredi dernier l'Aquapaq.
En ayant en mémoire ton commentaire.
J'ai donc testé. Notamment le carrelage. Je le trouve au contraire très antidérapant même celui de la pataugeoire.
Pour info, il s'agit du même architecte qu'à Lorient. Il s'est dont montré particulièrement attentif.
J'ai demandé à la Cocopaq de m'apporter une réponse plus complète.
Amitiés
Rédigé par : Entre terre et mer | 13 octobre 2009 à 21:43
Bonjour mickaêl je te transmets l'avis que j'ai laissé sur le site de l'aquapaq, je suis affligée en tant que maman et professionnel du handicap"Cela m'attriste que les contribuables aient cette fois encore, payé pour une chose dénuée de bon sens. L'architecte ne doit avoir ni enfant ni petit enfant, ou si il en a, ils ne doivent pas fréquenter les piscines municipales. En moins d'un quart d'heure, j'ai pu voir ma fille et 3 autres petits (- de 4 ans) se casser la figure dans la pataugeoire, le carrelage est glissant, comme à Lorient vous allez je l'espère, fermer la piscine deux mois pour changer la mosaîque qui n'a pas d'anti dérapant. Mes deux filles font moins d'un mètre et ne savent pas nager, il n'était inscrit nulle part que nous devions emmené notre matériel... Les murets dans l'eau ne sont pas visibles. Les marches de l'escalier pour remonter de la piscine moyen (absolument pas adapté au moins d'un mètre 05). J'espère qu'il sera mis à disposition des écoles des brassards. Car il semble que cela ne soit pas prévu, travaillant auprès d'enfants et ayant deux petites filles, ce bassin ne me sécurise absolument pas. j'en passe et des meilleurs. Faites quelques choses sans attendre l'accident. Merci"
Rédigé par : perennes isabelle | 30 septembre 2009 à 20:46