Samedi voeux des socialistes Cloharsiens. Ce matin ceux des quimperlois.
Voici en quelques mots dans quel état d'esprit, le militant que je suis, souhaite que les socialistes s'engagent en cette année 2009.
" Que peut-on souhaiter au Parti Socialiste tout d’abord, aux socialistes bretons et finistériens notamment.
Notre Congrès a certes permis de dégager une majorité . Mais au prix d’une cassure interne dont on ne peut à mon avis se satisfaire durablement au regard des enjeux de notre société.
Un Parti Socialiste qui ne retrouverait pas une réelle unité n’a en effet aucune chance de représenter aux yeux des français une alternative crédible.
L’alternance à Sarkozy passe naturellement par une refondation de l’unité du Parti Socialiste. Chacun d’entre-nous doit en avoir conscience et prendre sa part à cet objectif commun.
En Bretagne, en Finistère, le Congrès s’est déroulé, malgré un contexte national difficile, dans un climat somme toute empreint d’une certaine sérénité et d’un profond respect des diversités de vues.
Au cours de ces très longues, trop longues semaines, nous en convenons tous, notre volonté partagée de «travailler ensemble » au sein du Parti Socialiste a malgré tout été il me semble préservée.
Nos divergences d’appréciation ou d’option qui se sont exprimées n’ont jamais pris le pas sur cette volonté, qui s’était d’ailleurs clairement exprimée au travers de notre contribution thématique intitulée la « République des territoires » et que beaucoup d’entre-nous, socialistes bretons, avions signée.
C’est cette unité qui nous a permis de connaître des succès électoraux majeurs, dont ceux de 2004 aux régionales et cantonales. C’est cette unité qui en Bretagne nous a permis ces dernières années d’avoir des résultats électoraux « à front renversé » comme ce fut le cas lors de la dernière élection Présidentielle.
C’est ce qui fait notre singularité. C’est ce qui fonde notre responsabilité collective.
Depuis le Congrès départemental de Carhaix au cours duquel je m’étais exprimé en ce sens je n’ai donc pas changé d’avis. Je l’ai d’ailleurs redit à mes camarades de Quimperlé lors de notre dernière réunion de section et lors des cérémonies de voeux de Clohars hier et de ce matin à Quimperlé.
Oui il nous faut au sein du Parti Socialiste une majorité stable qui assume une ligne politique choisie par les militants. Mais ce qui nous rassemble doit prendre le pas sur nos divergences. Pour être clair, il ne peut coexister deux parti socialiste.
Il n’y a qu’un PS. Celui qui nous a convaincu un jour d’adhérer, de devenir militant, et de nous mobiliser pour le bien public, pour le progrès social, pour l'épanouissement de chacun d'entre-nous dans une société plus juste et solidaire.
Il en va de notre capacité à agir pour le quotidien des français, ce qui suppose qu’au-delà de nos victoires locales, nous soyons en mesure de revenir aux responsabilités nationales."
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