A l'appel de l'ensemble des organisations syndicales, CFDT, CGT, CFTC, CE-CGC, FO, FSU, Solidaires, UNSA, une mobilisation interprofessionnelle est engagée.
Alors qu'aujourd'hui face à la crise, les premiers en souffrance sont les salariés, les chômeurs, les jeunes et les retraités, de véritables réponses doivent être apportées.
Le gouvernement Sarkozy a, depuis des années, fait confiance aux seules lois du marché.
On le constate aujourd'hui, elles sont à l'origine même de la crise actuelle.
Surmonter la crise nécessite la mobilisation de chacun et le Parti Socialiste et ses militants seront présents dans la rue aux côtés des organisations syndicales pour défendre ceux et celles qui souffrent encore plus aujourd'hui qu'hier.
Le gouvernement doit lancer un véritable plan de relance ambitieux et basé sur la reprise de la consommation, pour soutenir l'emploi et le pouvoir d'achat.
Nous nous mobilisons et espérons que Messieurs Fillon et Sarkozy sauront entendre la mobilisation sociale et les propositions que les socialistes font pour ce plan de relance :
- revalorisation du SMIC à 3 %
- baisse de 1 point du taux de TVA de 19.6 à 18,6%
- la réactivation des retraites anticipées dans le secteur du bâtiment et de l'automobile
- Dans les entreprises privées, avec « la modulation de l'impôt sur les sociétés » suivant que les bénéfices sont réinvestis ou distribués aux actionnaires; et le conditionnement de l'octroi des aides de l'Etat aux banques au maintien ou à l'extension des facilités de trésorerie aux entreprises.
Voici quelque unes des principales propositions que font les socialistes et qui permettent de constituer un véritable plan de relance.
Le Parti Socialiste appelle ses militants et sympathisants à se mobiliser massivement le jeudi 29 janvier, à 10h30, dans les villes de : Brest, Morlaix, Quimper et Quimperlé.
Monsieur,
Vous, le spécialiste des motions, je vous trouve très discret sur cette dramatique affaire de La Villemarqué.
Trouvez-vous normal le comportement de ces enseignants?
Lundi, à Quimperlé (Finistère), l'arrivée d'une jeune fille a provoqué une grève des enseignants, qui dénonçaient un sureffectif au collège La Villemarqué. Son père est en colère, l'Inspection académique juge cette réaction très "brutale"
La direction de l'établissement avait accepté sans problème d'accueillir Hélène (le prénom de la jeune fille a été changé), vendredi. Tout s'était bien passé avec le responsable de la section d'enseignement adaptée pour les enfants qui rencontrent, comme elle, des difficultés scolaires.
Mais, le papa a ensuite récupéré sa petite "en mauvais état". Elle est arrivée en cours à 8h lundi matin. Et à 10 h, les profs ont décidé la grève, mettant les 17 gamins dehors. "Je suis donc allé la chercher. L'un d'eux distribuait des tracts, les autres me regardaient d'un air méprisant. Hélène m'attendait dans le bureau du directeur, effondrée, son cartable sur le dos. J'ai récupéré son dossier, et voilà..."
"On lui a bien fait sentir qu'elle était l'élève de trop. Je m'aperçois que les enfants ne sont pas au centre du système, c'est le moins que l'on puisse dire... Les enseignants ont mis l'intérêt des élèves en avant, mais je les soupçonne de surtout défendre le leur."
"Ce n'est pas une perturbatrice"
Le père de la jeune fille ne décolère pas contre les enseignants du collège de la petite commune finistérienne. "Ma fille a souffert de dyslexie et elle n'aime pas l'école. Dans les matières générales, elle a le niveau d'une élève de 5e. Mais c'est une adolescente de 15 ans comme les autres : joviale, vivante... Et ce n'est pas une perturbatrice."
Du coup, aujourd'hui, Hélène n'est pas scolarisée. "Elle se trouve dans un état psychologique déplorable. L'Académie se démène pour lui trouver une place quelque part : ce sera Lorient, Quimper ou Lanester. Elle ne veut plus entendre parler de La Villemarqué."
Une réaction "vive et dure"
Madame l'Inspecteur d'académie s'étonne de la réaction "vive et dure" des profs. En effet, selon elle, "la grève, c'était très brutal pour l'élève. Elle a été choquée. Pour la sérénité de sa scolarité, il n'était plus envisageable qu'elle reste dans cet environnement."
Heureusement, une solution devrait être trouvée en début de semaine prochaine pour la jeune fille.
Le père espérait réunir la famille
Le père de la jeune fille est un boulanger, qui avait choisi de reprendre une affaire à Quimperlé. Dans cette ville, l'accueil de sa fille semblait en effet possible du fait de l'existence d'une classe adaptée. Il espérait ainsi réunir la famille, sa fille ayant été pensionnaire dans l'Indre depuis ses douze ans.
Rédigé par : Maurice Georges | 27 janvier 2009 à 17:51