"Là n'est pas l'essentiel"...disais-je hier.
Certes, mais tout de même.
Le vote de notre camarade Jack Lang à Versailles a jeté, si besoin est, une lumière encore plus crue sur la déshérence actuelle du Parti Socialiste, sur son incapacité en particulier à faire vivre "la règle commune".
Ceci n'est pas nouveau. Les "nonistes" en 2005 avaient donné le ton en s'affranchissant tout bonnement du vote majoritaire des militants.
Les ministres "d'ouverture" ont depuis contribué à jeter une part de discrédit sur notre formation.
Les alliances électorales à géométrie variable lors des dernières municipales et cantonales, après l'épisode improvisé de l'entre-deux tours présidentiel, nous ont également fragilisé.
Les déclarations intempestives et quotidiennes de certains de nos "leaders" nationaux nous minent.
Et ce dernier épisode...
Jack Lang qui s'affranchit de l'option prise, après débat, au sein de nos groupes parlementaires de l'Assemblée et du Sénat.
Pour ma part, ce nouvel incident, prouve une fois de plus...de trop...qu'il s'agit bien là d'un enjeu majeur, essentiel du prochain Congrès de Reims, que de faire du respect des décisions prises notre règle commune.
Certes le débat est vital au sein d'un parti. Il ne s'agit pas de s'enfermer.
Mais ce nécessaire débat en interne ne peut déboucher sur la cacophonie quotidienne et sur une somme de comportements individuels, individualistes et égoïstes.
Pour ma part, je n'ai pas adhéré au Parti Socialiste pour vivre le marasme d'une "auberge espagnole".
Mais pour vivre en liberté mais aussi en cohérence mes engagements et mes valeurs.
L'enjeu du Congrès de Reims est donc bien "de proposer aux adhérents la création d'une majorité claire autour d'un réformisme revendiqué et d'une direction cohérente qui sache faire travailler tous les socialistes de toutes les sensibilités".
Mais, dans la cohérence de la règle commune et du vivre ensemble.
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