Le premier bulletin "d'information" de la nouvelle majorité municipale est en ligne.
Nous y reviendrons tant la ligne rédactionelle de ce dernier mérite d'être analysée et commentée.
Voici pour notre part notre première tribune.
"Le 16 mars dernier les Quimperloises et les Quimperlois se sont exprimés.
Notre opposition sera une opposition constructive. S’opposer pour s’opposer ne sert en effet à rien. Mais pour autant, nous n’hésiterons pas à dénoncer les manquements, les errements et les renoncements de la majorité municipale.
Que pouvons-nous retenir de ces premières semaines de mandat ?
Tout d’abord, nous sommes obligés de constater le grand écart, d’ores et déjà manifeste, entre le discours et la pratique.
Nous attendions, conformément aux promesses de campagne électorale, une majorité municipale ouverte et respectueuse de l’opposition.
Et bien, cela s’est traduit par le refus de cette dernière de permettre aux élus de gauche de siéger au sein de la COCOPAQ, en contradiction totale avec toutes les prises de position de l’opposition d’hier devenue la majorité municipale d’aujourd’hui.
Cela s’est aussi manifesté par des décisions arbitraires, sans aucune concertation ni réflexion partagée, en particulier lorsqu’il s’est agi, en quelques jours, de décider de changer de lieu d’implantation à la future crèche municipale. L’opposition a pris connaissance des tenants et aboutissants de cette décision par voie de presse. Là encore, on est à mille lieues des discours d’hier sur la nécessité d’associer l’opposition aux décisions.
Premiers renoncements, premiers manquements !
Que dire encore de notre perplexité devant certaines décisions comme celle de l’éviction, du conseil d’administration du Centre Communal d’Action Sociale, des associations St Vincent de Paul et Restos du Cœur qui oeuvrent depuis des années au bénéfice des Quimperlois en difficulté. Elles ont du laisser la place aux représentants du Rotary Club et de l’Abri Fraternel. Peut-on vraiment dire que ces associations soient représentatives du tissu social et associatif local ?
Nous voulons enfin profiter de cette tribune pour appeler tous nos concitoyens à se mobiliser contre la possible fermeture des urgences de nuit à l’hôpital de Quimperlé. Il faut se battre contre cette proposition pour qu’elle ne devienne pas une décision de plus de casse du service public de santé, dans le contexte national de démantèlement programmé par le gouvernement Fillon Sarkozy ! "
Michaël Quernez, Nadine Constantino, Michel Forget, Daniel Le Bras, David Le Doussal, Cécile Peltier, M.T Sauvervald.
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