La semaine passée, le Maire de Clohars-Carnoët a annoncé avoir engagé le dialogue avec le groupe Eiffage.
En jeu, l'avenir de l'ancienne conserverie Capitaine Cook.
Une très bonne nouvelle tant on ne peut se satisfaire de voir cette friche industrielle demeurer.
Mais un dialogue sur de nouvelles bases de discussions, puisqu'il s'agit d'engager une discussion d'égal à égal entre partenaires potentiels d'un projet pensé de concert.
Le port de Doëlan fait en effet partie de notre patrimoine commun.
A de multiples reprises je me suis étonné que l'ancien maire considère que ce dossier n'était pas de son ressort. Qu'il s'agissait d'une simple affaire privée entre un propriétaire et un acheteur et que son seul rôle consistait dès lors à s'assurer de la conformité légale du permis de construire déposé.
Pendant la campagne des cantonales j'ai ainsi dit en réunion publique que je considérais que par cette attitude il renonçait tout simplement à être maire, à ses prérogatives essentielles.
En effet l'urbanisme peut et doit aussi traduire une forte volonté politique. Celle d'aménager durablement et solidairement sa commune.
Jacques Juloux tient ainsi une promesse faite devant les cloharsiens et redonne par là même à la fonction de maire sa vocation première.
Oeuvrer pour l'intérêt général.
L'urbanisme n'étant qu'un outil. Au service de la population. Et de l'intéret général.
La proposition de rachat du terrain "Abiven" traduit doublement cette volonté.
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