Le dossier est déposé en Préfecture. Ce matin.
La campagne officielle va donc pouvoir s'engager.
Une campagne cantonale, sur cinq communes.
Baye, Clohars-Carnoët, Mellac, Tréméven, Quimperlé.
Mais c'est aussi, une campagne départementale, à forts enjeux.
Les élections cantonales concernent cette année 26 cantons sur les 54 que compte le Département.
La majorité actuelle détient actuellement 11 de ces 26 cantons. Les 15 autres cantons renouvelables sont détenus par l'opposition.
Aujourd'hui, "le rapport de force" au Conseil général est de 35 élus dans la majorité de Pierre Maille et 19 dans l'opposition.
En d'autres termes, il suffit à l'actuelle majorité de l'emporter dans 4 cantons pour demeurer majoritaire.
Donc, l'enjeu n'est pas à priori de conserver la majorité mais de la rencforcer. Le plus fortement possible pour pouvoir la conserver dans 3 ans et ainsi inscrire dans la durée l'action engagée de développement durable et solidaire de notre département.
Au delà de cette arythmétique politique, il s'agit pour tous les candidats de porter un projet pour le département et non 26 projets cantonaux.
Nos politiques sont départementales et non cantonales.
Le Conseil général est ainsi devenu depuis 1998 une collectivité de projets et non un guichet ouvert.
Politique de guichet, celle en fait pratiquée par les prédécesseurs sans aucune cohérence, si ce n'est le clientélisme politique.
Cela n'empêche que le Conseiller général se doit d'être attentif aux spécificités du canton, d'être à l'écoute des habitants, des associations et élus locaux afin de porter les projets et dossiers devant l'Assemblée départementale. Il se doit en d'autres termes d'être un élu de proximité ayant une vision globale des enjeux départementaux.
Porteur d'une volonté départementale, soucieux des situations locales. Tel est à mon sens le rôle d'un Conseiller général. C'est ce à quoi je souhaite m'employer.
Si vous m'accordez votre confiance.
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