En effet : les décrets prévoyant la suppression de 300 juridictions, dont le Tribunal d'Instance de Quimperlé, ont été adoptés jeudi soir en comité technique paritaire réunissant représentant du ministère et des syndicats.
Malgré le vote de ces derniers, ces décrets ont été adoptés par dix voix contre huit.
La preuve irréfutable que cette "réforme" est consensuelle et est bien le fruit d'une vraie et sérieuse concertation !
Les syndicats ont d'ores et déjà annoncé qu'ils n'excluaient pas de déposer des recours devant le Conseil d'Etat.
La lutte doit donc se poursuivre. Ici comme dans toute la France.
Car la justice pour tous ne peut se concevoir avec le désert judiciaire que cette réforme va irrémédiablement entraîner.
Car ce sont nos territoires ruraux qui vont être les plus touchés.
Une fois de plus, ils vont connaître les conséquences du déménagement de notre territoire. La casse des services publics, planifiée pour essayer de sauver un État aux abois, qui fleurte tous les jours avec la banqueroute financière et la faillite budgétaire.
Que des soucis du quotidien pour la future maire du VII° arrondissement de Paris...
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